5 avr. 2009

Et le matin je mets jamais mon réveil à 30 mais à 34, parcque tous le monde le met à 30 et c'est con, pourquoi pas 34

Dois-je me libérer de cette vision idéaliste du bonheur ?
Me rendre à l'évidence, je ne pourrais pas être heureuse dans ces conditions, en imaginant sans cesse à quoi pourrait ressembler ma vie si je demeurai encore là-bas, quels personnes je fréquenterai, si chaque seconde était comblée, pourrais-je justement définir le bonheur..
Je crois que j'aurai depuis longtemps cessé de me poser la question si je n'avais pas été si intimement persuadée que si, bien sur que je serai plus heureuse là-bas.
Je dois réellement tourner la page, passer le cap, faire la vaisselle, faire un gateau et y enfermer toute ces ondes qui finalement me sont terriblement négatives.
Mais essayez donc d'oublier un endroit, son ambiance, son athmosphère qui vous est si douce, lorsqu'une partie des êtres les plus chers de votre vie y vivent chaque jour, y respirent, y fanfaronnent gaiement.
Essayez, vous, de vivre heureux dans la campagne Nantaise à 17 ans, avec pour la plupart, des ploucs, et pour les autres des "trop-bien" qui vous remarquent parcque vous leur ressemblez, jouent de vous puis vous relache comme ça, dans vos vignes alentours.
Et tous ça après avoir connue la vie en banlieue et en centre ville.
Je serai presque à deux doigts de tapper que je n'ai pas la force de supporter tous ça, que cette vie est trop triste pour un esprit si gay, si citadin, si moderne.
A deux doigts, j'vous jure.
Mais je m'accroche, parcque Paris m'attends, tout entier, parcque quand même, des gens ici en valent la peine ploucs où pas, parcque Myia me lis, parcque j'ai un gros coeur et que je crois peut-être bêtement au bonheur.
Mais avant tous, si je m'accroche, là, bêtement c'est qu'il y à une vie après 17 ans.

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